Mongolie, Olgii
Et nous voici en Mongolie ! Après 3 jours de transit assez rapide par la Russie, nous passons la frontière russo-mongole sans encombres. L’arrivée ressemble à ça :
Depuis Gorno Altaisk, nous partageons un taxi avec Alik (et d’autres divers passagers). Il nous a conviés a dormir chez son frère à Kosh Agash, ville kazakhe située en Russie juste avant la frontière mongole. Lui-même est kazakh vivant à Olgi, et revenant de son année universitaire passée à St Petersburg. Pour fêter son diplôme, toute la famille l’attend à la frontière. Et c’est parti pour la vodka à 11h du matin ! L’entrée en Mongolie se fera donc quelque peu titubante, enfin, surtout pour Max…
On a eu un sacré bol de passer la frontière, car elle fermait les 3 jours suivants, pour cause de Naadam ! Nous décidons donc de rester à Olgii, ville relativement grande de l’ouest de la Mongolie et peuplée à majorité de kazakhs, pour assister aux festivités.
Ce qui frappe de prime abord, c’est la vue de ces yourtes prisonnières des enclos, comme pour nous signaler que la vie nomade s’arrête ici… Les deux hivers successifs ont été particulièrement difficiles et le djout glacial a tué le bétail, forçant les bergers à se sédentariser dans les villes.
On vient d’apprendre que la corrida était désormais interdite en Espagne ! Les nostalgiques des férias pourront toujours venir se faire peur ici : les yacks déambulent dans les rues, et vaut mieux s’écarter !
Au-dessus de la ville, des dizaines de Milans à oreillons bruns planent en permanence
Et les Pigeons des rochers se mêlent aux Pigeons bisets
Comme c’est jour de fête, tout le monde est endimanché, on reconnait les vêtements traditionnels kazakhs et mongols
Et ils ont le style!
Certains affichent même le nom de leur star préférée…
Les plumes de Grand-duc sont utilisées en porte bonheur, suspendues dans les voitures, sur les chapeaux…
Le Nadaam, c’est principalement des compétitions sportives, dont le tir à l’arc. Il s’agit de viser une rangée de balles disposées sur le sol à bonne distance, et d’en pousser une au-delà d’une petite butte. Ci-dessous, le grand champion local, qui ne rate aucune de ses flèches !
Petite différence avec les nadaams du reste de la Mongolie, dans la partie kazakhe, une grande parade ouvre le début des compétitions. Y défilent un peu tout le monde en beaux habits
Même les flics…
…les chasseurs à l’aigle défilent aussi fièrement
Les dresseurs d’aigles ont plus ou moins la classe !
La lutte, sport national, est l’une des attractions principales du Naadam, avec la course à cheval. Avant d’entrer en scène, le rituel impose aux colosses de mimer le vol d’un aigle avant de se claquer les cuissots. Le gagnant du combat est celui qui parvient à faire toucher le sol aux genoux ou aux coudes de son adversaire.
De notre coté, nous devons nous aussi remporter un challenge : trouver au moins 4 autres voyageurs afin de partager ensemble la location d’une voiture et partir en vadrouille douze jours durant jusqu’à Ulan Bataar. Trois obstacles nous rendent la tache difficile :
1)la grande majorité des touristes voyage en groupe organisé, payé et prévu à l’avance,
2)Les rares voyageurs en solo arrivent déjà d’Ulan Bataar et ne prévoient pas d’y retourner,
3)Les frontières étant fermées pendant le naadam, aucun arrivage de touriste neuf n’est prévu avant la fin de la semaine.
Nous avons deux jours devant nous. Allons nous parvenir à surmonter les obstacles ? Patience, vous le saurez très prochainement ! ;)